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C'est tout de même étrange. Présentée jusqu'au 1er décembre, au Centre national d'exposition de Jonquière, l'exposition Retour au bercail est la première de Jean Côté dans sa région d'origine. La chose étonne parce qu'on ne parle pas d'un débutant, lOin s'en faut. Cet homme fait carrière en tant que peintre et sculpteur depuis une quarantaine d'années. Son unique défaut, s'il faut lui en trouver un, tient au fait qu'il vit à Granby depuis un quart de siècle. "J'ai participé à des expositions à Paris et Toulouse, en Espagne, Allemagne et au Vietnam, entre autres, mais pas ici. C'est pour cette raison que j'ai soumis un dossier de candidature au Centre national d'exposition", a expliqué l'artiste plus tôt cet automne, à la faveur d'une entrevue accordée au Progrèes. Il faut préciser que Jean Côté a quitté la région à l'âge de 17 ans. Élevé à Saint-Bruno, sur la terre du rang 3 que cultivait son père François, il avait eu le temps de développer un intérêt pour le dessin avant de poursuivre sa formation à l'extérieur. Sans couvrir l'ensemble de sa carrière, L'exposition proposée à Jonquière a valeur de rétrospective et témoigne de son goôut pour les grands formats, particulièrement en peinture.
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Daniel Côté / Arts
http://www.lapresse.ca/lequotidien/progresdimanche/arts/201611/05/015038200lelongchemindesaintbrunoajonquiere.php
21 mai 2016
La Voix de l'Est
(Granby) L'art ne sert pas qu'à qu'à divertir, il peut aussi émouvoir et faire réfléchir. À partir de cette prémisse, le peintre Jean Côté s'est lancé, il y a de cela des années, dans la création d'une série intitulée Non à la guerre. Le fruit de ce long travail est présenté jusqu'au 5 juin au centre d'exposition Boréart à Granby.
Rêveur, idéaliste et intuitif, l'artiste international s'est laissé porter par ses sentiments. La guerre est un sujet qui nous interpelle tous, tant dans les journaux, qu'à la télévision. Et ça me révolte. Ce n'est pas un thème facile, mais je tenais à réaliser cette série, affirme le Granbyen.
Il lui a fallu du temps pour se mettre au diapason de son sujet et dénicher le matériel militaire nécessaire à la concrétisation de sa vision. Le résultat saisissant, intègre donc divers objets réels - cartouches, obus, treillis, pièces de vêtements et d'équipements, mais aussi des images rappelant la guerre. Je n'aurais pas pu ne pas ajouter ces éléments, note-t-il en confiant que l'une des toiles de Non à la guerre a été ébauchée sous le coup de l'inspiration, en plein vol, au retour d'un voyage , à partir d'une photo particulièrement touchante d'une enfant en larmes.
Sobre et puissante
Les visteurs qui feront un arrêt chez Boréart pourront ainsi plonger dans l'univers de Jean Côté, à travers quelques sculptures et une vingtaine de toiles de toutes dimensions. Bien que les couleurs éclatantes soient généralement la signature de l'artistes, ce dernier a pris une toute autre tangente pour Non à la guerre. Sobre à l'extrême, l'oeuvre se décline dans les tons de terre et de vert kaki. Les discrètes touches de rouge, si rouge il y a, ne viennent que rappeler l'inévitable sang versé en terres de conflit. Il fallait rester dans l'esprit, glisse-t-il en arpentant la salle. Jusqu'à maintenant, cette série ne semble laisser personne indifférent au questionnement. Ça vient nous chercher.
Jean Côté fait d'ailleurs remarquer qu'il n'aurait pas pu mettre au monde Non à la guerre en début de carrière. Je n'aurais pas fait ça à 20 ans, dit-il. Pour arriver à une exposition aussi forte, il faut du vécu. C'est le résultat d'une longue réflexion. Ça a pris 45 ans pour en arriver là. Il ne se berce pas d'illusions, cependant de telles oeuvres ne sont pas destinées à orner les murs des collectionneurs. Elles servent d'abord et avant tout à passer un message. Ce n'est pas pour vendre. C'est pour inciter les gens à, peut-être passer de la guerre à la paix...
Pour toutes ces raisons, Jean Côté ne souhaite qu'une seule chose : que Non à la guerre voyage un peu partout dans le monde. Déjà, des propositions sont sur la table pour présenter sa collection ailleurs au Canada. Outre la série Non à la guerre, l'exposition à Boréart propose également quelques oeuvres tirées de la série Paix que Jean Côté a créée au Vietnam entre 2004 et 2007. Comme quoi il a de la suite dans les idées.
Boréart est accessible gratuitement du mercredi au diamche de 13 h à 16 h. Le centre d'exposition est situé au 279, rue Principale à Granby.
Isabel Authier
22 août 2015
La Voix de l'Est
Après avoir exporté son art aux quatre coins du monde, l'artiste de Granby Jean Côté s'apprête à s'envoler vers la Roumanie, une contrée qu'il n'a encore jamais visitée. À l'invitation du Cercle artistique des peintres et sculpteurs du Québec, il prendra part à une exposition collective dans la capitale du pays, Bucarest.
"Je n'ai pas hésité à dire oui. Parce que c'est un pays que je connais pas, et surtout parce que ça se passe dans un musée, un endroit prestigieux", affirme le peintre abstrait.
Ce dernier exposera en effet au musée Ferdinand 1er, aussi connu comme le Muzeul National Militar. Cette 42e exposition internationale du Cercle artistique - intitulée La diversité dans l'art - se tiendra du 15 au 30 septembre prochain. "J'ai l'habitude des voyages , mais là c'est un peu différent. Ce sera une exposition jumelée à des mini-vacances. Et puis, c'est toujours intéressant de rencontrer d'autres artiste."
À voir la liste des invités, Jean Côté risque aussi de côtoyer le prince Serban Dimitie Sturdza et l'ambassadeur du Canada en Roumanie. L'œuvre choisie a déjà traversé l'Atlantique et repose entre de bonnes mains en attendant le début de l'événement. " C'est une toile de 36 pouces sur 36 pouces issue de ma série Khaos", révèle-t-il. Cette série, réalisée en France à partir de techniques mixtes, représente de grands tourbillons de couleurs riches et profondes.
EXPO À BORÉART
Outre cette brève incursion roumaine, l'artiste globe-trotteur prépare une importante exposition solo, en sol granbyen cette fois. Le projet nommé Non à la guerre sera présenté au centre d'exposition en arts visuels Boréart au printemps 2016. "Je travaille là-dessus depuis deux ans", fait-il remarquer.
Isabel Authier
26 novembre 2013
Zone-Art.com
Jean Côté, vous connaissez? Peintre et sculpteur de la région de Granby, il a réalisé plus de 125 expositions en groupe et en solo depuis 1979, tant au Canada, en Europe, qu’en Asie. Ces expositions ont contribué à lui donner une reconnaissance sur la scène artistique internationale.
Premier artiste canadien à être accepté comme membre de l’Association des Beaux-Arts d’Hô-Chi-Minh au Vietnam, il cumule plus de quarante années d’expérience dans le domaine des arts visuels.
3 octobre 2012
La Pensée de Bagot
Peintre et sculpteur autodidacte, Jean Côté adore sortir des sentiers battus. Ce globetrotter notoire, dont l’atelier est situé à Granby, fait l’objet d’une exposition des plus originales jusqu’au 16 décembre, au Centre culturel Yvonne L. Bombardier de Valcourt. Une cinquantaine d’œuvres sont regroupées dans l’exposition Un côté hétéroclite de Jean Côté, avec en vedette plusieurs matériaux de tous genres. On y retrouve même des pièces provenant de BRP à Valcourt!
23 décembre 2013
Journal L’Express
Du bout des lèvres, Jean Côté confie qu’il prépare tranquillement sa sortie. À 76 ans, l’artiste peintre et sculpteur veut léguer un atelier bien en ordre lorsqu’il devra fermer la porte derrière lui. La première étape du projet a été accomplie, alors que le Granbyen vient tout juste de rapatrier par bateau un conteneur rempli de ses toiles et sculptures réalisées en Europe.
Au cours de séjours dans l’atelier de son ami Michel Marin à Toulouse ou encore en Espagne ou même plus loin au Vietnam, le peintre a toujours laissé des œuvres derrière lui. Heureusement, il pouvait compter sur de bons amis pour prendre soin de ses tableaux et faire circuler son nom.
Les années ont passé et le temps est venu de rassembler la famille. «La personne qui s’en occupait n’a plus vraiment le temps, alors je me suis dit qu’il était temps de rapatrier tout ça ici», raconte celui qui ne fait pas de croix sur la possibilité de voyager encore.
En toute lucidité, l’artiste veut prendre le temps de préparer sa sortie. «Si je ne le fais pas, ce sont mes enfants ou mes petits-enfants qui vont devoir s’en occuper», glisse-t-il simplement.
De l’autre côté de l’Atlantique, Jean Côté a toujours pu compter sur du soutien et de la visibilité. Sa toute première exposition en France a même été parrainée par nul autre que Jean-Paul Riopelle…
Pour sa série Khaos, dont une dizaine de toiles devraient être exposées pour la première fois en Amérique dans les prochains mois, il avait pu compter sur le soutien d’une agente d’artistes française.
«L’impulsion de créer» demeure avant tout le moteur du peintre originaire du Lac-Saint-Jean. «L’important, c’est de faire. À priori, il faut créer. Ensuite, le temps donnera la forme du projet», mentionne celui qui a ouvert la porte de son atelier de la vieille usine Imperial à GranbyExpress.com.
Non à la guerre
Dans une toute nouvelle série dévoilée en primeur lors de notre passage, le peintre s’attaque à la guerre. Comme quoi il y a toujours des premières malgré l’âge vénérable de 76 ans, c’est la première fois que Jean Côté défend une position politique.
La série Non à la guerre dénonce la barbarie guerrière. Divers tableaux reprennent de véritables photos de combats ou de scènes de désolation. Fidèle à sa signature, l’artiste y intègre aussi de façon spectaculaire de véritables cartouches de fusil et autres artéfacts militaires.
Ces œuvres devraient être prochainement exposées dans la région de Boston et ailleurs sur la côte est américaine.
31 décembre 2010
La Voix de l’Est
Une autre année tire à sa fin, celle qui a vu apparaître le nom d'un grand peintre granbyen dans
l'un des ouvrages les plus reconnus en matière d'arts visuels: Art 20e et 21e siècles, aux Éditions Regards. Et ce n'est pas là un petit hommage puisque, aux côtés des Picasso, Riopelle, Warhol et compagnie, se retrouve Jean Côté. Dans ce bouquin Dans ce bouquin, on parle de M. Côté
en ces termes: «Jean Côté peint le temps, la vie, le passage, l'éphémère et l'éternité. À la magie du premier jet, de la première tache de couleur, il répond par l'incorporation d'objets (fer rouillé, cuillères, morceaux d'aluminium recyclé...), objets informes détachés de leur fonction passée, abandonnés, jetés, oubliés, qui retrouvent vie et sens sur la toile de Jean Côté. »